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La présence de cinq moulins à vent sur la colline des Moulins des Bois confirme le caractère exceptionnel du site. Après le moulin Baron et le moulin Goyon, partons à la découverte des trois autres.
Commençons par celui situé nord-ouest (Côté Villars)
LE PETIT BARON
Ce moulin fut construit en 1840 par le Général Baron de l'Espinay. Comme le moulin Goyon, il a été restauré et aménagé en résidence secondaire il y a quelques années. Un agrandissement au sol sur la face ouest y apporte un peu plus de confort.
Ses murs ont été rehaussés de larges lucarnes d'observation donnant une vue panoramique sur les alentours (vue imprenable assurée)
Aujourd'hui ce moulin est la propriété de la famille Herbreteau Eugène, un habitué des lieux et aussi des vignes qui l'entourent.
Allons de l'autre côté (sud- est, vers Bois de Mignon), passons le moulin GOYON et juste aussitôt se cache dans la végétation le plus abîmé de tous, abandonné ...
LE PLOCHET
Construit en même temps que le moulin Goyon vers 1820 par la famille Thomas, ils furent les deux premiers moulins de la colline et s'appelaient alors les Moulins de la Cour. Ils sont les seuls visibles sur le cadastre napoléonien de 1825 (section D3 de la Blaire à Saint Martin des Noyers).
Contrairement au moulin Goyon, il est abandonné depuis de nombreuses années. Désormais très dégradé, il apparaît difficile d'en envisager la restauration.
Une végétation fournie l'assaille de toute part et le rend pratiquement invisible des alentours.
Poursuivons un peu plus vers le Bois de Mignon pour découvrir le dernier des cinq
MAÎTRE JACQUES
Nous sommes maintenant assez éloignés de la route principale, la vue donne plus vers l'est et la ferme de la Baudonnière.
Voici le dernier moulin! Construit en 1863 par la famille Thomas, c'est le plus récent des 5.
Egalement sauvé par une restauration qui date de quelques années, son toit a laissé la place à une terrasse avec cheminée.
Derrière, le chemin des vignes descend doucement vers les bois de châtaigners ... c'est un très vieux sentier qu' empruntaient
jadis les fariniers pour rejoindre le Gué.
